JOURNAL

Alors, Osiz se mit à parler des histoires qui lui étaient arrivées.

-Je ne te parlerai pas de ce qui s'est passé. Voici comment, en arrivant chez-moi, j'ai trouvé la la maison vide... que des murs . Récompense d'un père qui aimait une famille, sa femme et ses enfants. Je me sentis seul et désespéré. Qu'est-ce qui arrivait? Les dieux m'avaient-ils condamné? Etais-ce du racisme? Quoi?

Ce jeune marocain parlait, parlait. Il était aux abois mais je sentais à travers ses paroles un grand désarroi.

Je me contentai de l'écouter, tout en ajoutant ne pas savoir encore ce qui l'avait amené derrière les barreaux... Etant curieux de nature je ne tardai à lui poser la question

- Le motif invoqué pour le divorce était à l'effet qu'on m'accusait de vouloir kidnapper mes enfants au Maroc. C'était évidemment un complot monté par la belle-mère et ma femme Pour me chasser de sa vie de celle de mes enfants.

- Ne t'en fais pas trop. Moi, on m'a arrêté pour possession de cannabis. Je ne sais même pas ce que c'est.

- Ici, c'est un crime, me dit Osiz. Chez nous, c'est un soulagement pour tranquiliser les pauvres et les malades!, me dit Osid.

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