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Pendant ce temps, Thérèse évaluait les pertes et les gains consécutifs à la mort de son mari. Elle s'entretenait avec Thérèse ,ma femme, qui riait de la manière légère, dont la belle-soeur dialoguait de la mort de son mari et plus précisément des matières relatives aux pensions à retirer de l'assurance qu'il avait avec le bureau des redevances relatives aux services de sa profession au ministère des terres et fôrets pour qui il travaillait depuis une trentaine d'année.
" En plus des terres qu'il possède, je pourrai survivre heureuse, de longues années...
Ma femme roucoulait à l'audition des paroles de la belle-soeur.
L'ouie était une maladie chez moi.
Et je me mis à me demander qu'est-ce?...
J'espérais ne pas avoir entendu... La voie à laquelle j'étais soumis est semée de sentiers abruptes.: affres, appréhensions, craintes de ce que pouvait cacher l'autre, embarras, méfiance, défiance? J'étais dans l'équivoque... Je désirai flotter... Ce flottement allait être plus doux, que les hésitation, et les incertitudes, les incrédulités, l'incroyance dans laquelle je plongerais
Mais tout était déjà tracée vers l'indécision; l'indétermination, l'irrésolution allaient devenir les sentiers à choisir pour pouvoir m'orienter.
Ou la jalousie,la méfiance, l'obscurité, ou la confiance...
Ou l'ombre, la perplexité, l'indéfini...
-Ton frère, Roland, sera-t-il du party? me demanda la femme de Jacques, un rire moqueur aux lèvres.
- Tu veux rire ? Tu sais bien que Roland ne peut sentir Jacques et Gabye ne peut sentir Yvonne! Jacques, mon frère, avait répondu à ma place...Je connaissais les histoires qui courraient à propos de Roland et d'Yvonne... Ce à quoi tout le monde était au courant dans la famille mais dont Gabie, ou de celle de Thérèse, la femme de Jacques, ou bien celles des autres, celles cachée qui ont chargent de semer la mort du doute dans l'esprit.
Il avait sans doute voulu me tirer d'embarras. Il savait que sa femme avait tout fait pour détruire notre famille. Elle avait des pouvoirs de fées, tous dans la famille savait qu'elle avait eu des influences néfastes conduisant à la mort de ma soeur. Mais que savais-je d'elle?
Sa mère avait passé sa vie à Matane, attendant que les blocs de glaces fondent sur le fleuve.Regardant, dans l'ennui, vivant cette solitude amère. Elle avait été sa seule fille unique. Son père voyageait dans les montagnes du nord, bûchant, gelant, faisant les cent et un mille métiers pour gagner la survie de la famille. De matane à Baie-Comeau, les traversiers ne faisaient que le voyage entre novembre et avril.
Elle avait fait des études, tout comme moi, à l'Ecole normale. C'était son seul débouché sinon de devenir nonnne!
C'est à partir du courrier que Jacques l'avait connu. Elle était fille unique. Ils s'é- taient aimés dès leur première rencontre. À ce moment, j'étais à l'Ecole Normale. Mon frère m'en parlait avec enthousiasme.
Mais j'étais bien loin de ça... Un doute terrible planait dans mon esprit,cependant .
J'en parlerais à Louisette pour savoir comment résoudre l'énigme. Je connaissais d'avance ce qu'elle me dirait: " Laisse-moi faire! un enfant,je sais d'où ça vient. Laisse le temps passer. J'aurai...
Ces paroles nous paissaient par la tête, comme s'il se fut agit d'une conversation venue de l'autre monde. Il y avait symbiose entre nos esprits, celui du mourant, moi, son frère, et le chargé des affaires.
En somme, Tout le monde était indifférent aux conversations mais, il me restait derrière la tête, un élément que je ne contrôlais pas tout à fait,je trouvais que ma femme femme paraissait fort légère aux observations et plans de ma belle-soeur. Je me mis à éprouver des doutes à l'état embryonnaire engendrés subrepticement des discussions et préférai revenir aux plans d'enterrement de mon frère.Ces réflexions eurent à être approfondies plus tard, d'après ce qu'en avaient entendu les jeunes.
Nous étions occupés, nous montrant indifférents, mais l'esprit chargé de tristesse, à la préparation de d'enterrement de mon frère.
Jacques avait fait des études assez sérieuses en sérologie. Le jeune homme qu'il avaitg choisi pour son enterrement désira remettre l'entretien sur cette question à un peu plus tard. Il avait besoin de renseignements préalables à cette question.
Gino, Christian et Nathalie étaient déjà arrivés à la cabane où le jeune égyptien disposait déjà des fioles, tubes, ainsi qu'autres appareils dont il semblait avoir besoin pour la poursuite de son oeuvre.
- Qu'est-ce que cette fiole? demande Gino...
- De la sérotonine XXX ( il faut lire ici que le jeune égyptien ne voulait pas en dire davantage)
- Mais à quoi ça sert, ça ? Puis-je en boire ? demanda Nathalie...
- Il ne faut rien toucher...
- C'est un produit qui gèlerait vos veines et glacerait, expliqua Jacques.
- Alors, nous deviendrions comme des glaçons? fit Christian.
- Des glaçons où seul l'esprit peut se déplacer. Le corps n'a plus aucune puissance. l'esprit, seul, peut voyager, voyager de son corps vers d'autres corps, mais de manière infrasensible, dont, seuls les initiés peuvent percevoir la présence.
Le jeune homme proposa trois étages établis sur un support de roc bâti d'après les diagonales supérieures de 4,5,6; de 11,12,13,14 15,de 22 ,23, 24, 25, 26, 27, 28.
Jacques ayant exprimé le désir d'en discuter plus tard, le jeune homme exprima le souhait de demeurer seul.