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Transphénoménologie de l'amour.

JOURNAL

Le 16 juillet

12.00h.

Je viens tout juste du gymnase. L'exercice m'a fait du bien, surtout après une mauvaise nuit...

Je revis certains cauchemars. Cette nuit, j'étais chez une vieille tante, tante Ti-Fille, dont la maison faisait face au petit lac de St-Aimé. J'avais stationné la Cordoba dans l'arrière cour. J'étais en train de manipuler de la marijuana que je dissimulais dans une boite de carton. au moment d'aller retrojuver la vooiture, je m'aperçois qu'elle n'est pas à l'endroit où je croyais l'avoir laissée. Je cherche ici et là. Le terrain de stationnement est plus vaste que je pensais. Il est rempli de racoins et la vieille maison est entourée de hauts buildings. Je suis en pleine ville. J'escalade des escaliers, je monte des collines asphaltées, je descends entre des murs, je découvre , en bas, un cloître et les soeurs rient de bon coeur en m'apercevant. Elles me saluent de la main. Je débouche dans la cour extérieure donnant sur une rue passante. Je songe que ma voiture a pu être volée... J'éprouve beaucoup d'angoisse. J'aperçois la boite de carton et quelques feuilles de mari qui dépassent. Je l'avais abandonnée dans une encoignure que forme le solarium et le solage de ma maison. Je vais appeler la police. J'hésite à cause des plantes. Ma mère apparaît et me dit:" Je te l'avais dit de ne pas faire de mal ".

Je me réveiille. J'ai mal partout: aux épaules, aux coudes, à la tête, au sommet du crâne, surtout. Je me lève, fume une cigarette, dans le but de chasser le cauchemar et les douleurs que je ressens...

Je quitte pour le jardin. La deuxième paire de feuilles de mes plants de marijane est apparue depuis avant-hier. La plante semble se diriger vers une feuille à trois doigts. Je compte maintenant trois nouveaux rejetons. Les "sing-song" poussent très bien dans la terre sablonneuse, inclinée vers le soleil levant, position propice à la germination.

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