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19.50h.
La colère à l'endroit de Thérèse est tombée. Entretemps, les enfants sont partis. J'ai écouté les émissions à la TV. Ça m'a détendu.
Cui-Cui est de plus en plus agressive à mon égard. Serait-ce que Thérèse lui a fait mal quand elle l'a prise A moins que sa santé ne se détériore... Elle jase inlassablementa, ce soir.
La pensée de l'alcool est répétitive. JL'ren arrive à me demander pourquoi me priver d'un plaisir si simple... Je repasse alors les nombreuses bévues que j'ai commises sous son influence. Sans doute, ne perdais-je pas toujours la tête mais que de temps perdu à tourner autour du verre. Je préfère n'y point penser.
Mes capacitéssexuelles sont excellentes. Thérèse ne me permet guère d'exprimer "mes enthousiasmes présents".
Je regrette beaucoup le moment de colère éprouvé à son endroit mais l'idée de perdre ainsi l'argent au bord des fossés m'offusque. Question de confiance en l'administration du foyer. Ce matin, elle a fait visiter le potager à madame Ross.
- Ma pauvre enfant, à quoi penses-tu ? lui ai-je fait remarquer. Si elle connaît les plants de marijane, que va-t-elle raconter à notre sujet?
Je n'ai pas passé d'autres remarques... Mais quelle insouciance!
23.30h.
Gaby, ma soeur de Montréal, me demande au téléphone. Elle nous invite au Château-Frontenanc. Elle y sera en promenade avec son mari. Je suis vfraiment ennuyé à l'idée de la tentation de prendre un verre, à cette occasion. Nous irons quand même...
La fête de Christian se termine bien. L'enfant est heureux au moment où il va au lit. Il avait pleuré, après sa fête, au moment où il était entré.